samedi 15 décembre 2012

Haslan du fleuve d'Or

Il s'appelle Haslan du Fleuve d'Or. Il est tout petit petit. Il est né le 14 octobre 2012. C'est un Epagneul Tibétain. Et surtout, c'est le petit frère de Boléro et Radja depuis hier, le 14 décembre.
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jeudi 23 août 2012

Changement de programme


Notre petite Radja avait une tumeur au foie et a du être opérée en urgence le 6 Août à la suite d'une hémorragie interne due à la tumeur qui a saigné. Nos vacances sont repoussées, mais ce qui compte, c'est que Radja s'en sorte. 
Les analyses ont montré qu'il s'agit d'une tumeur bénigne fréquente chez les vieux chiens et que la chirurgie devrait lui permettre de s'en sortir.

En attendant, pour occuper ses longs moments de convalescence, Radja a appris à jouer aux cartes. 
Nous comptons appliquer ce jeu à nos activités de chien-visiteur. 
Voir le film et les explications du jeu  ici : "Boléro et ses amis"


dimanche 29 juillet 2012

Vacances en Alsace : Doggy Bike et Dug Runner


Cette année nous partons en vacances en août, car nous n'avons pas pu partir en avril comme nous préférons. Et nous retournons en Alsace et Moselle, pays de mon enfance et de mon coeur.

N'ayant plus que deux chiens, Radja et Boléro, les choses sont plus simples et nous pourrons faire davantage de choses, comme à l'époque où nous n'avions que Logan et Lucky. Quatre chiens en vacances, ce n'est pas toujours facile, bien qu'ils nous aient toujours accompagnés partout, même MOON qui n'a pas flanché durant l'escalade des volcans d'Auvergne.

En Alsace, pendant que Jean-François se reposera de son année de travail avec de bons bouquins, j'ai prévu de poursuivre mes recherches généalogiques entrecoupées de virées sur les chemins de halage du Canal de la Marne au Rhin et du Canal des Houillères de la Sarre ou mon grand-père et mon arrière grand-père étaient éclusiers et où j'ai passé mes plus belles vacances d'enfant. À l'époque, avec mes parents, nous nous déplacions en Solex, enfants sur le porte-bagage. Aujourd'hui, avec nos chiens, les chemins s'étant équipés au tourisme vert, nous roulerons en bicyclette. 

Pour nos chiens, nous avons investi auprès de Polytrans dans deux Dog Runner, ces appareillages qui servent à tenir les chiens à côté des vélos. Et pour soulager notre petite Radja qui a tout de même 11 ans et demi, même si elle ne les fait pas toujours, nous avons acheté un Doggy Bike, cette petite remorque qu'on attache derrière les vélos pour transporter les chiens.

Voici quelques photos de ces installations en attendant les photos de leur utilisation lors de notre périple en Alsace et Moselle.


Le Dug Runner a été un peu compliqué à installer sur mon vélo. C'est pourtant un vélo tout chemins standard, mais il y a peu d'espace sous la selle pour fixer le tube. Il a fallu le raboter légèrement pour qu'il se mette en place. Il a également fallu légèrement transformer l'axe central de la roue du vélo pour installer l'attache de la remorque. Par contre sur le vieux vélo Peugeot nous n'avons pas eu de problèmes pour le Dog Runner. L'attache de la remorque a par contre nécessité la transformation du système. 

Ces deux appareils sont vraiment très pratiques. Mes chiens n'ont fait aucune difficulté pour marcher à côté du vélo. On ne sent pas de secousse et le vélo n'est pas du tout dévié en cas de traction latérale du chien. 

En ce qui concerne le Doggy Bike, j'ai pratiqué comme d'habitude, au clicker, pour habituer mes chiens à s'y installer. J'ai commencé pour le faire avec la caisse posée au sol, sans les roues, puis avec les roues, puis derrière le vélo. Avec Radja cela n'a vraiment posé aucun problème. La remorque est assez grande pour elle. Nous avons par contre du rajouter une planche car le fond est peu solide et la chienne n'était pas rassurée. Par contre Boléro nous a fait très peur. Sitôt qu'il a vu que Radja sortir de la chariote, il s'est engouffré dedans à toute allure et nous a fait le même cirque que dans le tunnel d'Agility, à savoir qu'il est entré dans la remorque à toute vitesse pour ensuite se mettre à faire la toupie sur lui même tout content de son coup. À voir la toile se gonfler dans tous les sens et la chariote faire des bonds sur ses roues nous étions très inquiets que quelque chose lâche, mais non, tout a tenu bon. Boléro en est sorti ravi d'avoir bien "joué" et fier de lui d'avoir réussi cet "exercice", content comme toujours de nous avoir fait plaisir... même si ça ressemblait à un gag digne de vidéo-gag ! 
Boléro est un vrai clown, il ne changera jamais, nous l'aimons comme ça, il incarne la joie de vivre.

Super on va se promener ! En avant Jean-François.

La suite ..... ICI  avec notre première sortie en forêt 


Et l'adaptation de la remorque suite à l'achat de Haslan, 
un petit chien... ICI

mardi 26 juin 2012

Tissage : montage d'une chaîne sur métier à 4 cadres


Voici mon fidèle métier à tisser à 4 cadres. Ce métier m'accompagne depuis 1977. Avec ma guitare et mes animaux, il fait partie des rares choses que je n'ai pas voulu lâcher même aux pires moments de ma vie, quand je n'avais plus de maison et logeais à droite à gauche, durant les difficiles périodes qui accompagnent les   séparations et les divorces.

J'ai toujours voulu tisser, depuis mon plus jeune âge. J'ai commencé sur des cadres en bois, puis j'ai perfectionné mes cadres en y mettant des petits clous. Je tissais debout, comme autrefois. J'avais redécouvert toute seule les système archaïques du Moyen-âge.

Et puis un jour j'ai rencontré une collègue qui voulait se séparer de son métier à tisser. Il s'agissait d'une énorme machine qui devait faire pas loin de trois mètres de longueur pour un peigne de 180 cm. C'était un monument. Un ancien métier à bras à deux cadres sans doute ré-aménagé pour tisser sur 4 cadres. Il était vraiment génial. Les tissus qui en sortaient avaient une finesse et une régularité incroyables. Malheureusement je n'ai pas pu le garder car quand j'ai divorcé il m'a fallu déménager et quitter ma vieille ferme. Je l'ai revendu... à une autre collègue qui avait une grande maison et j'ai acheté ce petit métier. Je dis "petit" car il ne fait que 1m20 sur 1m20 et me paraissait petit à côté de l'autre. Il avait été conçu et construit par un artisan menuisier pour sa femme. Il est entièrement démontable sans aucun outil, ce qui est franchement génial. Ce sont des chevilles en bois qui permettent l'assemblage. Je l'adore, je l'ai appelé "Archie", parce qu'il est archi facile à utiliser et archi génial. L'épouse de ce monsieur en voulait un plus grand, alors il lui en a construit un comme elle le souhaitait et elle a vendu Archie pour mon plus grand bonheur.

Sur le grand, j'avais appris comment faire pour monter une chaîne sans me retrouver avec une peloote de fils emmêlés. Ma collègue m'avait expliqué qu'elle avait mis toutes ses pelotes dans un grand panier et tiré les fils qu'elle avait attachés un à un sur l'ensouple. Naturellement son histoire s'est terminée par un énorme sac de noeuds. J'ai préféré procéder autrement. Je me suis documentée et grâce aux livres de Pierre RYALL j'ai appris comment monter une chaîne. Mon grand métier était équipé d'une ensouple arrière de 1 mètre de circonférence. Une série de petits trous y étaient percés dans lesquels on pouvait insérer les pointes de bois ou de métal. J'ai utilisé les goupilles du tracteur du voisin... ça marchait très bien. Et j'ai monté mes chaînes en pratiquant l'ourdissage sectionnel. J'ai été très satisfaite de ce système. C'est rapide, efficace et les fils sont tous bien tendus. J'ai essayé l'ourdissage traditionnel comme le font les Suédoises, mais il faut se mettre à plusieurs pour tendre une chaîne et on n'est jamais sûr d'avoir les fils bien tendus. Il faut parfois les retendre en cours de travail. De plus les opérations sont multipliées. Avec l'ourdissage sectionnel on réduit considérablement le temps de montage d'une chaîne et on évite les mélanges de fils. Seul problème, il faut de nombreuses bobines si on veut changer de fil ou de couleur, mais ce n'est pas très gênant. Je me suis équipée.

Archie et moi avons eu des hauts et des bas. Pendant un temps j'ai beaucoup tissé, je voulais même en faire mon métier et quitter l'enseignement. Mais on ne choisit pas toujours, l'artisanat quand on est seul c'est très aléatoire, et j'ai du retourner en classe pour gagner ma vie. Maintenant que je suis à la retraite j'ai sorti Archie de sa "retraite" où je l'avais gardé, dans un placard à vrai dire, et je l'ai remis en service. Il est toujours aussi fantastique et n'a pas bougé d'un poil durant toutes ces années. Il ne s'est pas déformé, son peigne et ses lices ne sont pas rouillés et sa navette file toujours aussi allégrement dans la foule. Le chant du métier a repris et j'en suis ravie.

Voici le diaporama du montage d'une petite chaîne de coton qui m'a servi à faire une écharpe. Le tissage vert et blanc s'est transformé en rideau dans la salle de bains. Un ami qui passait n'a jamais voulu croire que c'était du tissage artisanal. Pour lui ça ne pouvait avoir été fait qu'à la machine. Merci, c'est un beau compliment !


Ce métier a la particularité d'être équipé d'un cantre intégré. Je dispose de 20 bobines sur le cantre. Les fils quittent les bobines,  passent dans un système qui les canalise et les rapproche, puis un autre système qui égalise les tensions avant de passer à travers les dents d'un petit peigne à encroix. Avec le système d'ourdissage sectionnel je n'ai pas réellement besoin de faire un encroix de un fil/un fil. Ce petit peigne sert surtout à maintenir les fils à peu près dans l'ordre en les séparant. Sur la photo je crois que j'ai fait deux fils/trois fils pour une densité finale de 6 fils au cm. Sa plus grande utilité est surtout d'enrouler les fils sur l'ensouple à la bonne densité. Je passe le nombre de fils nécessaires pour avoir la densité voulue au cm, telle qu'elle sera ensuite dans le peigne.

dimanche 10 juin 2012

Tissage : Montage d'une chaîne sur métier à peigne envergueur


J'ai longtemps laissé mes métiers à tisser de côté car ma vie professionnelle et la restauration de Moulin de la Lussière ne m'ont guère laissé le temps de pratiquer cette activité, mais maintenant que je suis à la retraite et que le Moulin me laisse un peu plus de temps libre, je m'y suis remise. Il fut un temps où j'avais essayé de faire du tissage mon activité professionnelle, mais j'ai eu de gros coups durs et il m'a fallu reprendre mon métier d'enseignante. C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai ressorti mes deux métiers et que je les ai remis en service.

Voici le film du montage d'une chaîne sur mon métier à peigne envergueur. Je préfère de loin l'autre métier, mais je l'ai installé dans le chalet d'accueil du moulin, et je ne peux pas y aller aussi facilement. Ces petits métiers à peigne envergueur sont très pratique lorsqu'on veut juste y passer quelques instants entre deux autres activités.

Clic sur la photo pour voir la vidéo


lundi 9 janvier 2012

Adieu petite MOON



MOON vient de nous quitter le 5 janvier 2012. Elle ne pouvait plus faire ses besoins seule dehors et se souillait en permanence. Mais MOON, c'était MOON. Elle ne se plaignait jamais et se trouvait toujours contente de tout. Son regard, son si beau regard qui nous disait toute sa confiance et tout son amour était toujours le même, toujours aussi intense et beau. Petite MOON, pardonne-nous, nous avons du prendre cette terrible décision à ta place car ta situation n'était plus acceptable et malgré toute ta bonne volonté, nous ne pouvions croire que tu étais bien dans cette situation.
MOON, tu as fait un magnifique travail autour de toi, tu as ouvert bien des coeurs et bien des esprits. Grâce à toi, à ton courage, à ta joie indéfectible, d'autres chiens ont pu continuer à vivre "à roulette" et heureux auprès de leurs maîtres.
MOON, nous t'aimons et nous ne t'oublierons jamais.

Voir les messages + commentaires sur MOON sur ce blog et l'histoire de MOON sur mon site "Quatre Lab's dans le Vent"